Away-I-go

carnet de route d'une vie

Dimanche 22 août 2010 à 12:30

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" Toujours plus loin. Toujours plus au nord. Toujours plus seul. Inspiré par ses lectures de Tolstoi et de Thoreau, Christopher McCandless a tout sacrifié à son idéal de pureté et de nature. En 1990, une fois son diplôme universitaire en poche, il offre ses économie a une association caritative et part, sans un adieu, vers son destin. Celui-ci s'achèvera tragiquement au coeur des fôrets de l'Alaska...
Jon Krakauer évoque aussi à travers cette échappée belle ceux qui, un jour, ont cherché à quitter la civilisation et à dépasser leurs limites. Magistralement porté à l'écran par Sean Penn, Into the Wild s'inscrit dans la grande tradition du road-movie tragique et lumineux, une histoire aux échos universels."

Même si j'ai trouvé une réelle beauté au film, c'est le livre qui s'est emparé de moi.
C'est très étrange, car malgré le fait de connaître dès le départ le fin tragique de ce voyage, je me suis tellement attachée à cette histoire que j'en ai fait durée la lecture pendant un an.
Dès que j'ouvrais ce livre, j'étais captivée au point d'oublier tout ce qui m'entouré.
Mais on ne se contente pas simplement de suivre le parcours de ce jeune américain (que l'on découvre et dont une intelligence humaine ressort particulièrement dans la description je trouve), on suit celui de l'auteur et de ces aventuriers pour qui la route n'a pas toujours été simple non plus. Et puis des thèmes généraux apparaissent : la nature, la famille, l'idéalisme, les difficultés...
Ce livre ne peut être lu comme une simple histoire.
Après de cette histoire, chacun en pense bien ce qu'il veut.

Folk

Samedi 21 août 2010 à 20:49

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     "Comment trouver sa place dans ce monde? Comment faire pour se trouver soi-même quand tout vous indique un comportement contraire, puis un autre, puis encore un autre..? Comment combattre la peur de savoir que si l'on se perd encore une fois sa sera peut être la dernière? Comment gérer son stress depuis trop longtemps emprisoné dans la poitrine? Comment transformer son angoisse en une énergie positive et bénéfique? Comment faire dans un monde où les trois quart des gens que vous rencontrez cherchent à vous marcher dessus, à profiter de vous, à vous anéantir ou à vous blesser pour leur propre plaisir? Comment fait on pour survivre dans ce monde quand on a encore des principes, une morale et de la gentillesse? Comment fait on pour réintégrer ce monde lorsqu'on l'a quitté depuis plus de trois ans? Comment quand on a vu le pire dans ce monde peut on reprendre le cours de sa vie normalement?
    Les questions se bousculent plus ou moins dans ma tête. Et je ne parviens pas à les stopper. Pourtant il y a des gens biens qui existent, mais où sont ils passés? En fait, la question mère serait plutôt: où est passé l'humanité dont les hommes et les femmes sont censés être dotés? Peut être que si les gens ne l'avaient pas perdu, le monde tournerait plus rond...
    Je n'ai pas de réponse à mes questions auxquels je pense sans cesse ces derniers jours. "

    On a beau se poser des tas de questions, il faut avant tout savoir qu'il on est, ou simplement poser les bases de la personne que l'on veut/va devenir. Une fois que l'on sait ce que l'on est et la prise de conscience de notre future évolution, on peut commencer à voir des réponses. Car on ne tombe pas sur la réponse au coin d'une rue. Non, elle grandit en nous, encore faut il la voir et lui laisser la place de s'animer (en nous). 
    Le texte ci-dessus, je l'ai écrit il y a plus d'un an. Il m'a fait réaliser certaines choses et ma vie reprise m'a fait ouvrir d'autres portes, et rencontrer des gens nouveaux. Des personnes parfois totalement opposées à moi et à mes convictions. A devoir cotoyer ces personnes, j'ai pris conscience que si je portais en moi haut et fort mes convictions, malgré parfois le rejet des autres, je ne m'en porterai que mieux . Car en étant en accord avec soi même, on se sent certains jours moins perdu, une vision nouvelle de la vie apparait, un espace de liberté en soi parvient aussi à se former.
    Là encore, il y a de nombreuses réponses que je n'ai pas. Surtout, je ne prétends pas savoir quoique ce soit, mes mots ne sont qu'une réflexion d'aujourd'hui qui évoluera encore demain. Mais pouvoir se retourner et prendre du recul sur ce que l'on a écrit/pensé peut libérer une partie de nous prise dans des questionnement parfois vaseux. Car il arrive que l'on se perde, à trop vouloir chercher des réponses qui au fond viennent de questions trop floues dans nos têtes...


(photo: souvenir d'écosse)
Folk 

Jeudi 19 août 2010 à 11:01

  http://away-i-go.cowblog.fr/images/enirlande.jpgen irlande...


    Il y a des douceurs de la vie que l'on ne peut laisser de côté. Des chants d'oiseaux que nos oreilles ne peuvent ignorer, ne peuvent s'en passer. Des ciels si beaux que nos yeux ne peuvent s'y détacher. Il y a une liberté dans toute cette beauté.
    Je comprends pourquoi l'Homme a toujours révé de voler: c'est l'homme ou la femme désirant ardemment la liberté.
    Se laisser tomber dans le vide, tout en sachant qu'il n'y a pas d'attérissage: c'est l'infini qui tend ses bras. Se laisser porter par le courant du vent. Respirer comme on respire la première fois: c'est plus qu'une simple découverte, c'est la vie elle même. L'authenticité.

 
Folk

Mercredi 18 août 2010 à 13:54

    http://away-i-go.cowblog.fr/images/junocontact.jpg

  
  Je n'ai jamais su écrire: que ce soit dans le style ou dans la manière de formuler ma pensée.
    Je traverse une période de questionement, c'est sans doute pour cela que j'éprouve le besoin d'écrire, de me libérer intérieurement.
    Je passe des heures à jeter mon regard sur l'immensité du ciel, assise dans mon lit. La luminosité du jour m'éblouit mais ne parvient pas à chasser totalement mes préocupations.
    J'ai besoin de laisser une trace de ma vie au travers de quelques lignes pour me rassurer que tout cela n'est pas totalement vain. Il n'y a pas de pleurs dans mes mots juste la recherche d'une vérité à une question que je ne me suis pas encore posée.
    Malgré mes doutes, mes questions, mes fabulations... il y a une certitude qui fait battre mon coeur, depuis plusieurs mois déjà: la vie est belle quoi qu'on en dise. Elle peut être dure, compliquée, incompréhensible par moment, injuste mais elle n'en est pas moins précieuse et délicate. L'histoire de la vie est intriguante et me pousse à avancer, à évoluer, à changer.. dans le meilleur sens possible. D'avancer, un pas après l'autre, de tracer un chemin à mon image, construit de mes valeurs et principes, ceux d'aujourd'hui et de demain.
    Je cherche à définir mes rêves afin de pouvoir m'y rapprocher au mieux. J'ai envie d'y voir des choses simples. Je ne veux ni gloire, ni argent ou pierre précieuse. Je ne veux pas d'une vie dite extraordinaire. J'aspire à une vie simple et qui par sa simplicité deviendra bien plus qu'extraordinaire.
    Je ne suis, dans le fond qu'une enfant de la terre, les yeux émerveillés face à l'immensité et à la beauté du monde. Rien de plus.

Folk

Mardi 17 août 2010 à 22:58

Je m'assoie le long du ruisseau. A un moment la terre rejoint l'eau et juste à côté ça fait comme une petite bute qui permet d'avoir les pieds dans le vide sans pour autant qu'ils soient immergés. Des arbres qui m'entourent, ma chienne dans l'eau jouant comme une folle. Puis le silence, et le soleil me berçant.

Et mes pensées allant le long du ruisseau...


Folk.

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