- je décroche le téléphone et je l'entends pleurer le coeur déchiré parce qu'il ne ressent pas ce qu'elle ressent.
- je m'assoie dans la voiture, et j'apprends qu'il ne reste plus beaucoup de temps à vivre à cette boule de poil avec qui j'ai grandi
- je marche à côté d'elle, qui m'a faite, et l'entends me dire qu'il ne va pas bien. que la maladie empire pour cet inconnu qui est mon grand père, je ne saurais jamais pourquoi il nous a rejetté mes frères et moi alors que mes cousines et mon cousin il les a accepté.
- je repense alors à mes autres grand parents décédés que j'aurai voulu mieux connaitre. toujours posséder le soutien de mon grand-père et simplement connaitre ma grand mère.
- je pense aux insultes des enseignants d'université dès que je prends mes cours pour les révisions des partiels
- je vois au-delà des cours, je vois le plaisir d'apprendre la même chose mais d'une manière différente.
- je me rappelle que les études que je poursuie ne sont que curiosité et n'ont aucun but si ce n'est d'apprendre
- je me rends compte que je m'ennuie toujours aussi vite, j'ai besoin de connaitre, de découvrir, de ressentir
- j'écoute de la musique et on me dit que c'est ma drogue. je confirme. mais celle là n'est nuisible à personne. elle ne peux pas faire mourir un petit être d'overdose
- je me retrouve très souvent seule
- je fais des efforts pour aller vers les autres, les gens prennent puis jettent. mais ils n'ont pas le temps de faire ça avec moi, ils ne me comprennent pas et me laissent de côté ou me jugent sur une image totalement fausse et font de même... très étrange...
- sauf elle, cette amie, qui même quand elle pleure arrive à sourire et à reprendre sa route dans le brouillard
- j'envoie un texto. elle a une réponse alors qu'elle n'a rien demandé, j'en ai une autre différent de celui qu'elle a reçu, le mien n'est pas vrai
- j'envois un autre texto, j'ai une réponse mais jamais de visage.
- je suis malade, je passe des moments difficiles, et je pense que ma maladie n'est pas vitale, je souris
- j'ai trouvé un mois de travail dans un endroit magique j'espère
- j'ai accepté le fait que j'avais le droit de vivre
- je sais que je ne pourrais pas changer le fait que je ne supporte pas d'être toucher du jour au lendemain, et j'avoue que parfois je me dis que ça n'est pas grave. je ne supporte pas qu'on me touche et ne veux pas être touché. je sais que c'est étrange mais c'est comme ça. ça changera/change pour quelques personnes et se sera suffisant.
- j'essaie de voir des choses possibles dans le futur et d'aimer ça, de m'y accrocher.
- je crois que je m'accroche à la vie mais pas de la même manière que les autres
- je suis différente mais comme tout le monde et j'aime ça, parce que c'est moi. loin d'être parfaite mais moi.
Folk
Heureuse que tu sois de retour.
Mes maux se greffent aux tiens.