Away-I-go

carnet de route d'une vie

Mardi 31 août 2010 à 22:59

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Il y a des mots qui refusent de sortir de ma bouche. Il y a des pensées qui refusent de se laisser déposer sur du papier, même un papier brûlé juste après.

Je vis avec une blessure qui parfois vient déranger ma solitude. Qui vient la narguer, ne cessant de répéter qu’il n’y a qu’un être humain qui pourrait y répondre.

Mais là encore, les mots refusent de sortir, et puis il n’y a personne en face de moi.

 

Solitude, si seulement tu pouvais être humain…

 

Par moment je voudrais fuir mes pensées, fuir mon passé, fuir mais où ?

J’ai fui dans mon passé et cela n’a rien donné de bon.

Alors je sais bien que ce n’est qu’une illusion « fuir ». Je n’ai plus envie de fuir, je veux parler, je veux trouver quelqu’un à qui je puisse m’ouvrir. Dire le blanc, le noir, le gris et tout le reste. Car fuir ne m’aidera en rien et parler à une personne qui ne veut pas écouter est pire.

 

Malgré le fait que je fasse tout pour avancer. Malgré le fait que j’avance. Il y a une blessure dont je ne parviens pas à me détacher. Elle me poursuit où que j’aille. Alors j’ai décidé de l’accepter cette blessure comme je l’ai fais pour d’autres. D’autres blessures dont je peux parler et qui ne posent plus problèmes. Certaines se voient mais elles ne sont que de simples traces d’un passé orageux. Elles ne sont ni aujourd’hui, ni demain. Mais cette blessure-là, même si je vis avec, la partager me parait impensable et même si j’y parviens que se passera-t-il en face de moi ?

 

J’aurais voulu avoir une force plus grande pour cette blessure, pour réussir à la faire vivre dans mon passé et ne pas la subir encore aujourd’hui.

Il n’y a qu’elle à qui je ne trouve pas de solution. Il n’y a qu’elle pour perturber une tranquillité d’âme à laquelle j’aspire. C’est elle qui s’empare d’une part de ma liberté...

(photo: souvenir d'irlande)
Folk
 

Lundi 30 août 2010 à 21:12

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   Parfois, il y a des mots qui me touchent, des phrases si justes qu'elles me possèdent et éveillent en moi des sensations puissantes au point de faire chavirer mon coeur.
   Comme si je voyais la pureté du sens de chaque mot.
Comme si je devenais l'ombre du stylo de la personne qui à écrit chacun de ces mots, tout en étant aveugle.
   Car je ne vois alors pas avec mes yeux, je vois avec le coeur, l'humanité et l'intelligence que la vie m'a transmise.


Folk

Samedi 28 août 2010 à 14:44


  http://away-i-go.cowblog.fr/images/sheandhim1.jpg  Des idées de voyages plein la tête. Une envie de partir loin et en même temps de rester enfermé dans son chez soi.
    L'air s'est rafraichi aujourd'hui. Je me suis levée, ai ouvert la fenêtre: vu sur les immenses sapins que j'aime tant. Le vert de la nature qui se diffuse en moi et me remplie de sagesse. Assise en tailleur sur la balancelle, le doux vent qui joue dans mes cheveux bouclés, la fraicheur qui me prend dans ses bras, le bruit unique de la nature (comme si le reste du monde s'était tu pour ne pas gâcher cet instant), les nuages cachant par endroit le bleu du ciel. Et je rêve.

    Je rêve d'apprendre et de découvrir le monde.

     Comme ce sentiment que l'on éprouve quand on se trouve sur le pas de la porte, le sac à bout de bras (et qu'on saute dans le vide) et qu'on pose le premier pas sur sa route à l'extérieur de son cocon.
    La sensation de vertige, d'excitation, de peur,... Se dire qu'après des années de douleur, ça va aller et que ça ira de mieux en mieux... Partir à la recherche de sa liberté... le plus beau voyage dont on puisse rêver. 

"..Voilà ce que j'essaie de reproduire quand j'écris des chansons à la fois tristes et heureuses. Ne jamais trancher, rester au milieu, pour qu'elles puissent ressembler à nos vies."she and him
"Ne pas craindre le regard de l'autre, ni l'échec." she and him


Folk

Jeudi 26 août 2010 à 19:26

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Quand on se cherche et que l'on se trouve parfois il y a des doutes et de la colère qui laisse place à de l'incompréhension.

Quand je cherche une vérité qui ne se trouve pas en boite de nuit, sur facebook ou dans une marque quelconque, je sens par moment le regard des autres. Un regard qui dit clairement "t'es un alien".
Alors je doute de moi. Je me dis que c'est peut être une quête de l'utopie dans laquelle je me suis lancée, et que si la majorité des gens ont créé un courant c'est qu'ils devraient être normal d'avoir leur gout.

Mais la différence étant que je réfléchie autrement qu'eux. C'est là où le mode "pestiférée" se déclenche. Mais je remarque surtout avec le temps que les jeunes sont biens plus encrés dans cette logique. Autrement dit, si vous sortez du cadre vous êtes bannis: "si tu n'aimes pas ce qu'on aime tu n'es pas assez bien pour nous (et tous les reproches qui vont avec). Et le dialogue est mort.

Ils vivent dans leur monde et seulement dans le leur, ils ne voient rien d'autre, ni leurs voisins, ni les gens qu'ils bousculent dans "leur" rue, ni le reste du monde. Ils boivent, fument, se droguent, marchent sur les autres, s'enfoncent dans un monde qui n'est pas au fond si heureux que ça (beaucoup de paillettes qui brillent mais pas de ciel bleu).
Mais surtout c'est le regard qu'ils ont qui vous anéantit. Alors qu'on est jugé par une personne qui n'est pas mieux que soi et qui ne s'en rend même pas compte.

Des personnes qui au final souffrent, mais qui souffrent avant tout d'un manque de réflexion et d'un manque d'intelligence humaine. Des gens qui ne connaissent pas la réelle souffrance. ça ne veut pas dire que je remets en cause le douleur qu'ils ressentent, mais s'ils réfléchissaient un peu, ils verraient que leurs problèmes ne sont pas une montagne insurmontable.

Les trois quarts ont tout: téléphone, ordinateur, ami, famille, copain. Mais parce qu'ils ont tout il se passe ceci:
-tout ce qui est différent est à jeter (je comprends pas, alors j'insulte..)
-ils se considèrent comme intouchable (changer? de la folie! je suis trop bien pour ça, surtout quand je te regarde!)
-Ils ne réfléchissent plus et ne sont plus humains
-ils traitent les gens, même leur entourage, comme ...

Alors quand je les regarde bien, je ne veux pas leur ressembler, je me dis que me vérité est loin ailleurs mais je dois vivre au milieu de gens qui passent leur temps à me faire sentir qu'ils veulent m'écraser et que je ne suis rien.

Je ne suis pas rien et je le sais car je l'ai appris après beaucoup peine. Comme j'ai appris que leur paroles, elles ne valaient rien.

A ne pas vouloir me connaître, à me repousser, à m'insulter, moi je m'en vais. Et je ne vois que de la haine car au fond ce sont des moutons déshumanisés, impolis, vulgaires, sans culture, adeptes de la "je m'en fou attitude", qui deviennent aveugles. Dans leur monde, il n'existe pu de nature, de partage, d'échange, d'apprentissage, de découverte, de respect. Il n'y a que des illusions et des définitions à des termes (qui ont à la base un vrai sens) fausses.

Je ne vois pas cela de cette manière. Un être humain ne devrait pas être trainé dans la boue. Un être humain est une personne dont le coeur bat, qui est une vie, qui a des sentiments, des pensées... Respecter quelqu'un c'est apprendre à le connaître, ne pas le juger, le découvrir, apprendre des choses sur lui et de lui, et lui en apprendre, le partage entre deux être qui peuvent être différents est quelque chose de beau et qui fait grandir. Saccager tout cela, c'est se perdre dans l'inintelligence et la bétise. Et c'est ça qui se permet de ma juger. Moi aussi j'ai un coeur qui bat (comme n'importe quel être vivant), et j'ai connu la souffrance. Alors pourquoi cette attitude?
Non, je ne voue pas un culte à la beauté, à l'argent, au superficiel, à la violence morale et physique, etc... Mais moi, je ne t'ai jamais empêché de vivre!

Folk

Mardi 24 août 2010 à 21:32

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    Parfois il arrive que l'on soit surpris. C'est souvent comme ça d'ailleurs, certaines choses arrivent quand on s'y attend le moins.    
    Cette fois ci, c'était un appel de mon frère ainé. Comme quoi ... tout arrive. Mais au final, c'est la réaction de mon second frère qui m'a le plus surprise, lui qui l'a toujours défendu a finit par changer de position.
    Tout change. Tout évolue constamment. Mais c'est la manière dont les choses évoluent qui parfois me surprend.
Je me rends compte que cela fait entièremment partie de la vie... et qu'il faut faire avec, sans chercher à lutter contre à chaque fois.

Folk

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