Quand on se cherche et que l'on se trouve parfois il y a des doutes et de la colère qui laisse place à de l'incompréhension.
Quand je cherche une vérité qui ne se trouve pas en boite de nuit, sur facebook ou dans une marque quelconque, je sens par moment le regard des autres. Un regard qui dit clairement "t'es un alien".
Alors je doute de moi. Je me dis que c'est peut être une quête de l'utopie dans laquelle je me suis lancée, et que si la majorité des gens ont créé un courant c'est qu'ils devraient être normal d'avoir leur gout.
Mais la différence étant que je réfléchie autrement qu'eux. C'est là où le mode "pestiférée" se déclenche. Mais je remarque surtout avec le temps que les jeunes sont biens plus encrés dans cette logique. Autrement dit, si vous sortez du cadre vous êtes bannis: "si tu n'aimes pas ce qu'on aime tu n'es pas assez bien pour nous (et tous les reproches qui vont avec). Et le dialogue est mort.
Ils vivent dans leur monde et seulement dans le leur, ils ne voient rien d'autre, ni leurs voisins, ni les gens qu'ils bousculent dans "leur" rue, ni le reste du monde. Ils boivent, fument, se droguent, marchent sur les autres, s'enfoncent dans un monde qui n'est pas au fond si heureux que ça (beaucoup de paillettes qui brillent mais pas de ciel bleu).
Mais surtout c'est le regard qu'ils ont qui vous anéantit. Alors qu'on est jugé par une personne qui n'est pas mieux que soi et qui ne s'en rend même pas compte.
Des personnes qui au final souffrent, mais qui souffrent avant tout d'un manque de réflexion et d'un manque d'intelligence humaine. Des gens qui ne connaissent pas la réelle souffrance. ça ne veut pas dire que je remets en cause le douleur qu'ils ressentent, mais s'ils réfléchissaient un peu, ils verraient que leurs problèmes ne sont pas une montagne insurmontable.
Les trois quarts ont tout: téléphone, ordinateur, ami, famille, copain. Mais parce qu'ils ont tout il se passe ceci:
-tout ce qui est différent est à jeter (je comprends pas, alors j'insulte..)
-ils se considèrent comme intouchable (changer? de la folie! je suis trop bien pour ça, surtout quand je te regarde!)
-Ils ne réfléchissent plus et ne sont plus humains
-ils traitent les gens, même leur entourage, comme ...
Alors quand je les regarde bien, je ne veux pas leur ressembler, je me dis que me vérité est loin ailleurs mais je dois vivre au milieu de gens qui passent leur temps à me faire sentir qu'ils veulent m'écraser et que je ne suis rien.
Je ne suis pas rien et je le sais car je l'ai appris après beaucoup peine. Comme j'ai appris que leur paroles, elles ne valaient rien.
A ne pas vouloir me connaître, à me repousser, à m'insulter, moi je m'en vais. Et je ne vois que de la haine car au fond ce sont des moutons déshumanisés, impolis, vulgaires, sans culture, adeptes de la "je m'en fou attitude", qui deviennent aveugles. Dans leur monde, il n'existe pu de nature, de partage, d'échange, d'apprentissage, de découverte, de respect. Il n'y a que des illusions et des définitions à des termes (qui ont à la base un vrai sens) fausses.
Je ne vois pas cela de cette manière. Un être humain ne devrait pas être trainé dans la boue. Un être humain est une personne dont le coeur bat, qui est une vie, qui a des sentiments, des pensées... Respecter quelqu'un c'est apprendre à le connaître, ne pas le juger, le découvrir, apprendre des choses sur lui et de lui, et lui en apprendre, le partage entre deux être qui peuvent être différents est quelque chose de beau et qui fait grandir. Saccager tout cela, c'est se perdre dans l'inintelligence et la bétise. Et c'est ça qui se permet de ma juger. Moi aussi j'ai un coeur qui bat (comme n'importe quel être vivant), et j'ai connu la souffrance. Alors pourquoi cette attitude?
Non, je ne voue pas un culte à la beauté, à l'argent, au superficiel, à la violence morale et physique, etc... Mais moi, je ne t'ai jamais empêché de vivre!
Folk