Away-I-go

carnet de route d'une vie

Mardi 12 octobre 2010 à 20:39

http://away-i-go.cowblog.fr/images/lostintranslation459.jpgPerdue dans le tout.

Perdue dans la vie. Je suis tel un courant d’air. Intouchable. Incontrôlable. Mes pensées sont comme inaccessibles. Le passé se reflète sur mon quotidien. Et je déteste ça. Je ne dors plus la nuit et quand je parviens à fermer les yeux avant minuit mes paupières se rouvrent avant les premiers rayons du soleil. C’est indescriptible la manière dont je me sens. Je sais ce que je suis réellement, je sais ce à quoi j’aspire. Mais le passé et la fatigue viennent tout gâcher.

Je voulais travailler plus mais je suis tombée dans l’immensité de la musique. Celle qui transporte, celle qui fait rêver.

Je n’ai pas envie de rêver en ce moment. Je veux faire une pause dans le monde des rêves. Etre moi. Me définir totalement. Boucler le tour des questions. Savoir ce qu’il faut réellement, ce qui me manque, pour continuer à avancer. Ecrire tout ça pour ne rien oublier. Pour faire en sorte, les jours durs, de ne pas sombrer et ne pas me laisser embarquer dans de lointains tourments qui me défigurent et me font faire ce que je ne suis pas.

Etre réellement moi et ne pas rêver d’être moi.

Ne plus cacher ce que je suis à l’intérieur constamment.

Juste moi.

Le réel.

Le vrai.
moi.



Folk

Dimanche 10 octobre 2010 à 16:41

http://away-i-go.cowblog.fr/images/VirginSuicide1.jpg

Je voudrais vivre la nuit et dormir le jour.
Que tout soit noir autour de moi. Comme être aveugle et ne ressentir que les choses importantes.
Oublier tout le reste: l'inutile, le faux, etc.
Vivre une vie sans être constamment épier par des yeux porteurs de jugements.
Me sentir à l'aise en compagnie de la vie...


Folk

Dimanche 10 octobre 2010 à 13:42

A quand le silence? 
Ce silence qui me laisse rêver, le silence qui me permet de vivre seulement avec mes pensées et pas avec celles, forcées, des autres.

Tout est bruyant autour de moi. Mais que font-ils ici? Ils ne devraient pas être là. Ailleurs. Là où ils ne me dérangeraient pas.
La conception des choses varie d'une personne à l'autre. La différence, ça peut être bien, Le manque d'éducation et la bêtise.. ça devient nuisible. à force.
J'aurai voulu écrire de beaux mots. des mots qui font avancer. J'en suis réduite à un amas de pourriture ... 
Je voudrais ne pas penser tous les matins que si je passais par-dessus le pont tout serait plus calme pour moi,
que toute cette incohérence s'arrêterait dans ma tête.
Non, je ne déprime pas. Je suis juste lasse de tout. Des gens, du temps, du bruit, de la ville, de la vie, des trajets qui durent...
Triste aussi. De voir les gens faire des choses qu'ils ne comprennent pas. De voir des gens qui n'ont pas conscience de ce qu'ils font et de ne pas savoir non plus pourquoi ils le font.

Je ne voulais pas écrire tout cela. Je n'étais pas partie pour ça,du tout. Et puis le voisin à décider de sortir son marteau et de cogner encore et encore. Et tout ce bruit inutile détruit tout.
Si vous voulez faire du bruit, faites le quand c'est nécessaire. Battez vous pour les bonnes choses. Pas juste pour faire du bruit bêtement. Pas juste pour se dire qu'on s'invente un but dans la vie parce qu'il faut ... et que ...


http://away-i-go.cowblog.fr/images/marre.jpg


Je ne vois pas l'intérêt de bousiller la vie des autres sans raison. Tout court, en fait.


Folk.


Vendredi 1er octobre 2010 à 12:56


Par moment c’est plonger dans l’immensité d’une feuille blanche qu’il me faut. Un espace si immense que je m’immerge entière, à corps perdu dans cet espace de liberté. Ça représente une fraction de seconde suspendu dans sa course folle. Tout s’arrête. Un arrêt sur pause.

De la musique dans les oreilles et me voilà partie loin ailleurs de ce monde à la poursuite d’un rêve qui semble trop irréel (pour se réaliser). Je tends le bras comme pour l’attraper et mon corps disparait, laissant place, seul, à un esprit tombant, se laissant échouer dans les différents courants du monde… et je vois tout. Tout ce que j’ai envie de voir. Une bulle de paix, de tranquillité. Je ressens tout sans rien ressentir sur ce corps qui n’est plus.
Puis c’est l’instant où tout redémarre. C’est alors comme quand on sent la première fois le froid de la neige et l’air glacial qui s’infiltre dans les poumons (ou quand on sent la chaleur du soleil qu’on n’a pas connu depuis longtemps). Cette sensation si agréable de sentir, de vivre et d’exister.


Folk

Mercredi 29 septembre 2010 à 20:24

 parce que pour moi, c'est fort


Paris Je t'aime - Faubourg Saint-Denis

Folk

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