Par moment c’est plonger dans l’immensité d’une feuille blanche qu’il me faut. Un espace si immense que je m’immerge entière, à corps perdu dans cet espace de liberté. Ça représente une fraction de seconde suspendu dans sa course folle. Tout s’arrête. Un arrêt sur pause.
De la musique dans les oreilles et me voilà partie loin ailleurs de ce monde à la poursuite d’un rêve qui semble trop irréel (pour se réaliser). Je tends le bras comme pour l’attraper et mon corps disparait, laissant place, seul, à un esprit tombant, se laissant échouer dans les différents courants du monde… et je vois tout. Tout ce que j’ai envie de voir. Une bulle de paix, de tranquillité. Je ressens tout sans rien ressentir sur ce corps qui n’est plus.
Puis c’est l’instant où tout redémarre. C’est alors comme quand on sent la première fois le froid de la neige et l’air glacial qui s’infiltre dans les poumons (ou quand on sent la chaleur du soleil qu’on n’a pas connu depuis longtemps). Cette sensation si agréable de sentir, de vivre et d’exister.
Folk
Il est beau. Et il fait du bien. :)