Away-I-go

carnet de route d'une vie

Mardi 21 septembre 2010 à 16:50

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Sauvage. Perdue. Inconnue parmi tant d’autres. Mais je vis.

 

Se dire que rester soi même apporte bien plus que de porter un masque d’illusions. On se reconnait quand on se regarde dans la glace. Même si les traits ne plaisent pas, ils sont nous. Et puis peut importe qu’ils plaisent ou non. On est ce que l’on est, à ce qu’on m’a dit. C’est vrai. On est humain. Ne jamais l’oublier. Ne jamais oublier que la personne en face de nous est d’une beauté sans nom, peu importe les idées préconçues qu’on nous force à avoir. Un cœur qui bat c’est un miracle. Combien de cœurs se sont arrêtés alors qu’ils auraient voulu continuer leur tempo plus longtemps. Se sentir vivre. Ne rien oublier de la vie.

 

Comment dire…

 

Il y a tant de faux, de mensonges, d’incohérences qui nous entoure. Se rappeler que l’on est humain, toujours. S’accepter. Soi et l’autre aussi. Retrouver le vrai et ne plus le perdre. Ne plus se cacher les choses. Ne plus se perdre, ni s’oublier parmi la masse. Savoir qui on est vraiment. Avancer avec cela. S’endormir en sachant que même si tout n’est pas parfait, on respire et on vie. Etre conscient de ce que l’on veut vraiment, de ce que l’on veut atteindre dans la vie. Peut importe si ce n’est pas le courant du moment. Garder sa vie et ne pas la donner à l’usure d’un travail qui ne rime à rien, ni à des gens qui ne veulent que la détruire… ne pas se mentir.

 

Comment dire…

 

Qu’on a parfaitement le droit d’être heureux sans pour autant leur ressembler. On a le droit d’éprouver des sentiments. De ne pas être des robots : métro, boulot, dodo. D’apprécier ce qui nous fait, nos valeurs, nos choix, nos principes, et tout le reste… laisser de côté ce qui nous force à suivre le troupeau. On s’en fou d’être seul. Du moment qu’on est bien. Peut importe comment on est, si on est bien. Respirer sans le poids de la tristesse ou de la peur. Faire en sorte que chaque bouffée d’air nous donne envie d’avancer… d’avancer loin : en nous, ou à l’autre bout du monde, ou juste chez le voisin. Car le loin peut être juste à côté. Laisser les barrières derrière soi. Ne pas s’en ajouter d’autres non plus.

 

Tout pourrait être si facile… Mais le monde dans lequel on vit a décidé du contraire…

Et alors ? Moi, je veux juste faire mon chemin de vérité. Tant pis pour le monde si lui, veut rester dans sa bêtise…

Je ne le suivrais pas. On ne décidera plus à ma place… J’apprendrais quand même, à ma façon.


Folk

Mardi 21 septembre 2010 à 15:55

Etre au calme

Juste au calme

 
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C’est comme si le froid m’apaisait.

Il n’y a rien d’extraordinaire. Il n’y a rien d’horrible.

C’est comme si tout était suspendu.

J’y suis bien. Je peux tout voir. Mes pensées se font tranquillement sur le fil de la vie.

Il y a des envies. Il y a des rêves. Il y a la réalité loin.

 

Du recul.

Prendre du recul.

Puis se laisser vivre.

Et on verra bien.

 

Tout est simple parfois. On oublie la complexité et les mensonges. Seul, les paroles de vérité comptent.

Se réveiller le matin en repensant aux derniers mots lus la veille. Sourire. Et tirer la couette par-dessus sa tête en se disant qu’il y aura encore d’autres mots.

 

Se dire que même si c’est loin.

Tout pourrait être

parfait.

Folk

Samedi 18 septembre 2010 à 21:06

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Avancer le coeur léger
Se sentir libre. Tout le temps
Prendre son temps
Faire les choses simplement.
A son rythme. A sa manière.
Tout dire n'importe quand et n'importe où
Peut être avoir la chance un jour
d'écouter un coeur qui bat
le matin au réveil
Voir et s'émerveiller devant tout
Profiter de cette unique vie


Folk

Lundi 13 septembre 2010 à 14:14

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La pensée. L’idée. La raison.
Par moment tout s’embrouille. Le regard se voile et le cœur se sert.
Quatre heures par nuit. Je ne dors plus que quatre heures par nuit.
La fatigue s’invite de force. Elle s’impose et s’accompagne de mélancolie.
Libre. Je voudrais me libérer de l’emprise de mes sentiments. Les enfermer au loin. Ou plutôt les enfermer ici et partir loin.
Loin. Quelque part où je pourrais vivre sans tourments. Sans personne. Sans rejet. Oublier le monde et l’angoisse.
Retour dans la foule dans quarante huit heures. Je n’ai pas envie. Je n’ai pas le choix.
Car là où il y a la foule, il y a l’inhumanité, l’indifférence, les obligations. Le couteau qui vous coupe les ailes.
Une frontière que je vais devoir franchir. Puis retour en arrière en attendant octobre que cela recommence et ne s’arrête pas avant des mois.
Prisonnière de mes propres sentiments. Seule, enfermée dans un corps où des couleurs violentes viennent s’imposer.
Je voudrais vivre dans le noir. Là où il n’y a aucun jugement, aucun préjugé.
Là où l’horreur n’a pas de forme, ni de visage.
Je voudrais vivre sans personne par moment. Les autres me font tellement souffrir.
C’est comme si chacune de mes cicatrices se ré ouvraient les unes après les autres.
Je perds le contrôle. Je déteste ça. Perdre la raison, je hais ça. Cette sensation que tout tourne autour de vous et vous expulse hors temps, hors de tout dans une cage de glace transparente où on ne dirige ni les gestes, ni les émotions qui alors vous détruisent.
C’est dur d’avancer par moment.
La force me manque certain jours.
 
 En même temps je rejette tous ces mots de tristesse que j’écris.
Me détacher de tout. Je voudrais tant me détacher de tout. Mais  je n’y parviens pas.
Il y a des choses impossibles. Qui le sont car je dois vivre au milieu des gens.
Je ne sais plus à quoi penser.
Tout tourne sans cesse dans ma tête. Et mon cœur m’empêche de dormir.
Je n’ai rien ni personne à quoi ou à qui me raccrocher dans cette vie là. Mais je ne veux pas me raccrocher à qui que se soit. Juste tenir une main sans la briser.
 
Je voudrais vivre détacher de tout le cœur léger.
 
Aujourd’hui c’est un jour sans. Ces mots ne devraient pas apparaitre ici. Je les y laisse pour me souvenir que la plupart ne sont pas ce à quoi j’aspire. Je n’aime pas cette façon si sombre de penser et de voir qui enfonce pour rien.
Ça n’est pas moi. Pas tout. Il n’y a qu’une partie infime de moi, le reste c’est juste de la fatigue… trop réelle à mon gout.


Folk

Jeudi 9 septembre 2010 à 20:36

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Ceci n'est qu'un simple résumé...


I.
L’histoire de ma vie n’a rien de bien joyeux. Mais en traçant ces mots, je tourne définitivement la page et j’avance vers demain.
Difficile de réellement savoir par quoi commencer. Et aussi la difficulté des mots à sortir.
Il y a quelques années, il y a eut l’internement à l’hôpital.
Au final pas mal de choses m’y ont conduites ().
Le fait de contrer ma nature y a joué pour beaucoup. J’ai voulu rentrer dans le moule mais je n’y suis pas parvenue. Impossible. Ca a été plus fort que moi. J’avais voulu faire comme tout le monde pour ne plus être mise à l’écart, pour ne plus être insulter et ne plus me faire cracher dessus. Mais aller contre ma propre pensée m’a perdu. Je ne voulais pas faire comme eux et je ne voulais pas non plus être de nouveau exclu. Je suis devenue tellement instable et illogique… Perdue. J’ai alors fait un pas en dehors du monde et je les ai regardés tous, à défiler devant moi. Ce que j’y ai vu m’a effrayé. Ils pensaient à ma place. Ils n’écoutaient pas. Ils faisaient souffrir. Ou ils ignoraient. Transparente. J’ai voulu entrer dans un mur d’invisibilité pour me protéger et en même temps, tout recommençait : jugements, moqueries … Mais cela avait-il cessé rien qu’un instant ? Bien sur que non. Des illusions qui dégringolaient du haut d’une tour. Et tout ce mal. Toute la douleur accumulée qui s’est établie au fond de moi. Des mots qui ne sortaient pas. Un mutisme est né. Et la carapace qui se refermait sur moi.
Avec l’âge s’ajouta la différence. La différence qui n’a cessé de me poursuivre. Une différence formée par une blessure et la honte qui en a surgie. Une différence qui a fait que plus le temps passé, plus j’avais peur des gens. Tous. Ils m’effrayaient. Et je me suis détruite morceau par morceau, année après année. J’ai tout perdu. J’y ai laissé ma raison. Je n’étais plus. J’étais morte à l’intérieur et l’extérieur saignait sous les coups des lames. J’essayais de sentir quelque chose. On m’a enfermé. J’ai été brisée dans ces murs. Les psy, je ne les comprenais pas non plus. A quoi servaient-ils ? J’ai fini par parler sous cette pression. Ce que je m’interdisais depuis toutes ces années. Je n’ai pas été soulagée une seule seconde et le poids de la honte de ces mots formés me firent perdre le peu de raison qu’il me restait. Alors j’ai parlé : les mots se transformèrent en mensonges. Mensonges qui me permirent de sortir loin de ces murs blancs. Je n’étais pas guérie. Un voile s’était posé sur mes yeux et couvrait la vérité. Une vérité si cruelle. Se haïr autant ne devrait pas être possible. Je suis partie loin. Dans un endroit que je ne connaissais pas. La douleur était plus présente que jamais. J’ai voulu mourir. Ca n’a pas marché. Alors  j’ai fait demi-tour. Ce fût l’hôpital de jour. Un malaise inimaginable me prenait au cœur chaque fois que mes pieds s’y rendaient. Pas un mot ne sortait de ma bouche. Et j’ai de nouveau entendu « hôpital psychiatrique ». Je suis partie et ne suis jamais revenu. J’ai arrêté la douzaine de médicaments que je prenais au quotidien depuis des années, les doses ne cessant d’augmenter. Je ne voulais plus être un zombie.
Je m’en suis sortie grâce à une personne qui est parvenu à m’aider à arrêter de porter cette souffrance qui aspirait ma vie.
Ca a été dur. Mais je me suis finalement sortie la tête de l’eau. Même si certains jours sont plus difficiles que d’autres.
A être perdue dans ma tête, mes études ont été compliquées aussi. Et j’ai fait souffrir ma famille. Je ne savais plus qui j’étais. Il a fallu que je me reconstruise complètement. Je l’ai fait. Mais toujours seule (même si ma famille à tout de même était très présente, sans doute la seule raison qui m’a fait rester sur cette terre).
A présent je sais qui je suis. Evidemment tout n’est pas résolu. Je me pose encore beaucoup de questions et toutes mes blessures ne sont pas guéries mais j’ai décidé d’avancer et cela fait une belle différence.
 
II.
La différence. La différence créée par une blessure. Et la honte de vivre avec cela. Je n’ai jamais réellement expliqué ce qui s’est passé à qui que se soit. Et je ne m’étalerais pas avec des détails. Cette blessure-là, elle n’est pas refermée. (J’y ai déjà fait allusion dans un autre article).
Mais je voudrais tellement me débarrasser de ces sentiments qui me tourmentent. Pouvoir regarder simplement quelqu’un dans les yeux (sans baisser ou détourner mon regard). Je ne regarde personne dans les yeux. Comme si mon regard pouvait trahir le passé.
La blessure. J’étais une enfant quand cela s’est produit. C’est le traumatisme survenu dans la nuit d’une enfant qui dormait. Et qui en grandissant a été incapable de tisser un quelconque lien avec les autres.( et j’ai eu, pendant pratiquement toute ma vie, l’impression d’être un monstre qui me collait à la peau).
 
III.
Maintenant, j’avance…



S'il vous plait, ne me jugez pas...
 
Folk

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