Away-I-go

carnet de route d'une vie

Jeudi 23 septembre 2010 à 21:47

Aujourd'hui j'ai failli me faire percuter par une voiture qui roulait à une vitesse d'inconscient en plein centre ville.
Si un bras ne m'avait pas retenu, je ne serais pas là pour écrire ces mots.
Je n'arrive pas à me souvenir si j'avais vu venir la voiture ou pas.
Je regarde toujours avant de traverser.
Toujours.
Elle était veille et blanche cette voiture.
C'était un homme blanc aux cheveux courts entre deux âges qui était au volant.
La personne derrière moi a dit, juste après "je ne l'ai même pas vu venir, j'ai juste entendu le bruit. Incroyable. Ca c'est passé tellement vite que je ne saurais même pas dire la couleur de la voiture..."
Elle était blanche cette voiture.
Mais pourquoi j'ai traversé?

Je ne vais pas dire qu'au moins tout se serait arrêter. C'est faux.
Je vais dire que c'est l'accumulation de la fatigue.
Je suis vraiment fatiguée... de tout en ce moment.
Et en même temps j'ai une immense envie d'avancer...




Folk

Mardi 21 septembre 2010 à 16:50

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Sauvage. Perdue. Inconnue parmi tant d’autres. Mais je vis.

 

Se dire que rester soi même apporte bien plus que de porter un masque d’illusions. On se reconnait quand on se regarde dans la glace. Même si les traits ne plaisent pas, ils sont nous. Et puis peut importe qu’ils plaisent ou non. On est ce que l’on est, à ce qu’on m’a dit. C’est vrai. On est humain. Ne jamais l’oublier. Ne jamais oublier que la personne en face de nous est d’une beauté sans nom, peu importe les idées préconçues qu’on nous force à avoir. Un cœur qui bat c’est un miracle. Combien de cœurs se sont arrêtés alors qu’ils auraient voulu continuer leur tempo plus longtemps. Se sentir vivre. Ne rien oublier de la vie.

 

Comment dire…

 

Il y a tant de faux, de mensonges, d’incohérences qui nous entoure. Se rappeler que l’on est humain, toujours. S’accepter. Soi et l’autre aussi. Retrouver le vrai et ne plus le perdre. Ne plus se cacher les choses. Ne plus se perdre, ni s’oublier parmi la masse. Savoir qui on est vraiment. Avancer avec cela. S’endormir en sachant que même si tout n’est pas parfait, on respire et on vie. Etre conscient de ce que l’on veut vraiment, de ce que l’on veut atteindre dans la vie. Peut importe si ce n’est pas le courant du moment. Garder sa vie et ne pas la donner à l’usure d’un travail qui ne rime à rien, ni à des gens qui ne veulent que la détruire… ne pas se mentir.

 

Comment dire…

 

Qu’on a parfaitement le droit d’être heureux sans pour autant leur ressembler. On a le droit d’éprouver des sentiments. De ne pas être des robots : métro, boulot, dodo. D’apprécier ce qui nous fait, nos valeurs, nos choix, nos principes, et tout le reste… laisser de côté ce qui nous force à suivre le troupeau. On s’en fou d’être seul. Du moment qu’on est bien. Peut importe comment on est, si on est bien. Respirer sans le poids de la tristesse ou de la peur. Faire en sorte que chaque bouffée d’air nous donne envie d’avancer… d’avancer loin : en nous, ou à l’autre bout du monde, ou juste chez le voisin. Car le loin peut être juste à côté. Laisser les barrières derrière soi. Ne pas s’en ajouter d’autres non plus.

 

Tout pourrait être si facile… Mais le monde dans lequel on vit a décidé du contraire…

Et alors ? Moi, je veux juste faire mon chemin de vérité. Tant pis pour le monde si lui, veut rester dans sa bêtise…

Je ne le suivrais pas. On ne décidera plus à ma place… J’apprendrais quand même, à ma façon.


Folk

Mardi 21 septembre 2010 à 15:55

Etre au calme

Juste au calme

 
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C’est comme si le froid m’apaisait.

Il n’y a rien d’extraordinaire. Il n’y a rien d’horrible.

C’est comme si tout était suspendu.

J’y suis bien. Je peux tout voir. Mes pensées se font tranquillement sur le fil de la vie.

Il y a des envies. Il y a des rêves. Il y a la réalité loin.

 

Du recul.

Prendre du recul.

Puis se laisser vivre.

Et on verra bien.

 

Tout est simple parfois. On oublie la complexité et les mensonges. Seul, les paroles de vérité comptent.

Se réveiller le matin en repensant aux derniers mots lus la veille. Sourire. Et tirer la couette par-dessus sa tête en se disant qu’il y aura encore d’autres mots.

 

Se dire que même si c’est loin.

Tout pourrait être

parfait.

Folk

Samedi 18 septembre 2010 à 21:06

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Avancer le coeur léger
Se sentir libre. Tout le temps
Prendre son temps
Faire les choses simplement.
A son rythme. A sa manière.
Tout dire n'importe quand et n'importe où
Peut être avoir la chance un jour
d'écouter un coeur qui bat
le matin au réveil
Voir et s'émerveiller devant tout
Profiter de cette unique vie


Folk

Lundi 13 septembre 2010 à 14:14

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La pensée. L’idée. La raison.
Par moment tout s’embrouille. Le regard se voile et le cœur se sert.
Quatre heures par nuit. Je ne dors plus que quatre heures par nuit.
La fatigue s’invite de force. Elle s’impose et s’accompagne de mélancolie.
Libre. Je voudrais me libérer de l’emprise de mes sentiments. Les enfermer au loin. Ou plutôt les enfermer ici et partir loin.
Loin. Quelque part où je pourrais vivre sans tourments. Sans personne. Sans rejet. Oublier le monde et l’angoisse.
Retour dans la foule dans quarante huit heures. Je n’ai pas envie. Je n’ai pas le choix.
Car là où il y a la foule, il y a l’inhumanité, l’indifférence, les obligations. Le couteau qui vous coupe les ailes.
Une frontière que je vais devoir franchir. Puis retour en arrière en attendant octobre que cela recommence et ne s’arrête pas avant des mois.
Prisonnière de mes propres sentiments. Seule, enfermée dans un corps où des couleurs violentes viennent s’imposer.
Je voudrais vivre dans le noir. Là où il n’y a aucun jugement, aucun préjugé.
Là où l’horreur n’a pas de forme, ni de visage.
Je voudrais vivre sans personne par moment. Les autres me font tellement souffrir.
C’est comme si chacune de mes cicatrices se ré ouvraient les unes après les autres.
Je perds le contrôle. Je déteste ça. Perdre la raison, je hais ça. Cette sensation que tout tourne autour de vous et vous expulse hors temps, hors de tout dans une cage de glace transparente où on ne dirige ni les gestes, ni les émotions qui alors vous détruisent.
C’est dur d’avancer par moment.
La force me manque certain jours.
 
 En même temps je rejette tous ces mots de tristesse que j’écris.
Me détacher de tout. Je voudrais tant me détacher de tout. Mais  je n’y parviens pas.
Il y a des choses impossibles. Qui le sont car je dois vivre au milieu des gens.
Je ne sais plus à quoi penser.
Tout tourne sans cesse dans ma tête. Et mon cœur m’empêche de dormir.
Je n’ai rien ni personne à quoi ou à qui me raccrocher dans cette vie là. Mais je ne veux pas me raccrocher à qui que se soit. Juste tenir une main sans la briser.
 
Je voudrais vivre détacher de tout le cœur léger.
 
Aujourd’hui c’est un jour sans. Ces mots ne devraient pas apparaitre ici. Je les y laisse pour me souvenir que la plupart ne sont pas ce à quoi j’aspire. Je n’aime pas cette façon si sombre de penser et de voir qui enfonce pour rien.
Ça n’est pas moi. Pas tout. Il n’y a qu’une partie infime de moi, le reste c’est juste de la fatigue… trop réelle à mon gout.


Folk

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