Un ciel étoilé.

   Depuis combien de temps n’ai-je pas pris ce temps-là ? Le temps de me perdre dans l’obscurité et la lumière. De m’allonger par terre dans ce champ qui n’est pourtant qu’à quelques minutes de marche. De prendre le temps de sentir le contact de l’herbe sous mon corps allongé. Le temps de porter mon regard sur l’immensité du ciel et de m’oublier quelque part au beau milieu des étoiles. De respirer. De pleurer sans retenir mes larmes et d’essuyer celles qui coulent le long de ma joue du revers de la main. De sourire en admirant la grandeur de la lune. Cette lune que je me contente d’admirer à travers le carreau d’une fenêtre.
 
   Moi qui aime tant les étoiles. Et le plaisir d’écouter le silence, le vent jouant avec les feuilles dans les branches des arbres, et tout ce qui m’entoure, tout ce que je ne peux voir dans le noir.
   
   Dis-moi, pourquoi les étoiles me captivent-elles tant ? Qu’elles sagesse détiennent-elles pour me faire oublier les souffrances et ouvrir mon esprit à un futur qui pourrait être beau, qui sait…
 
   Prendre le temps de réfléchir face à l’immensité de l’univers. Se sentir seul et petit, et s’en relever plus fort, (plus grand humainement).

   Se sentir si bien qu’il est inutile de rêver car cette réalité-là est secrètement plus belle qu’un rêve perdu dans le fond de la mémoire.
 
   C’est bien une liberté réelle que je souhaite atteindre.
 

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