Away-I-go

carnet de route d'une vie

Vendredi 24 septembre 2010 à 22:22

Voyager.             Respirer.             M’évader.
 
Dans les forêts Bretonne, dans les quartiers pauvres de Grèce, dans les rues de Dublin, dans les champs au bord du lac en Ecosse, au milieu de la neige en Italie, sur les grandes places d’Espagne, au milieu de la cohue de Londres, où juste perdue sur les chemins de chez moi. Je marche. J’avance. Je me perds. J’ai toujours été douée pour me perdre. Je regarde tout autour de moi. Je prends des photos parfois, mais j’oublie souvent d’en faire. Quand je suis dans tous ces endroits je n’y pense pas, je vis juste pleinement. Et je n’ai pas envie de voir le paysage à travers un petit écran. Non, je le regarde dans son immensité. Je regarde sans aucune limite le monde devant moi, tel qu’il est.
 
Le regard
Mes yeux se posent d’une façon différente. D’une façon si humaine. Je n’écarte rien, ni le beau, ni le moche, ni l’inaperçu, ni l’inintelligible, je regarde tout, dans son ensemble mais aussi dans sa particularité.
 Je regarde les gens, les animaux, la vie...
 Je parcours les rues, les chemins, les routes,… la terre, le béton, l’herbe,… en bottes, en converses, pied nus,… J’ai besoin de sentir le sol sous mes pieds.
Je marche, je cours, je m’arrête, je redémarre… mais partout ce regard.
 Un regard que je pose sur le monde tel qu’il se présente à moi. Un regard si précieux. Un regard si fort, si puissant. Un regard qui fait que chaque instant est indescriptible, est unique et savoureux. Un regard qui fait que tout parait plus vrai, plus réel, plus vivant. Un regard qui vous pousse à vivre, à avancer encore plus loin, qui nous fait prendre encore plus de chemins différents…
Un regard qui pousse à vouloir tout connaître de ce monde, qui pousse à la chasse à l’immensité, et à ce sentiment de bonheur et de liberté…
 
Les souvenirs
Cet été. Dans cette toute petite île. Ce ciel si bleu sans un nuage en vu et ce soleil si chaud qui s’est agrippé à ma peau. Au détour de chaque ruelle une découverte, un paysage nouveau, un horizon se perdant dans le lointain, dans l’horizon de la mer. Je me souviens de ce calme, de ce bien-être qui pénétrait mon âme, de cette tranquillité d’esprit qui m’accompagnait doucement au fur et à mesure de mes pas. Et la marrée montante, je me suis faite surprendre. Eclaboussée par la réalité. Elle était froide, elle était vivifiante. Je me rappelle le vent s’emmêlant emmêlant mes cheveux bouclés. Tous les sons qui remontaient surprendre mes oreilles, j’entendais tout : les vagues, la nature, les oiseaux, les gens qui passaient… Et le gout qui étourdissait mes papilles, le gout de tout.
Je me suis laissé porter par les vagues jusqu’au dernier moment, j’ai laissé mes yeux parcourir l’étendue de ce monde. J’ai aimé comme jamais la liberté d’être en vie.
 
L’envie de découvrir plus
Et tous ces rêves qui montent à la tête, qui envahissent le désir de parcourir la terre.
Vadrouiller là où l’envie de me porte, là où le vent m’emporte, là où la vie règne, celle qui nous a fait naître, celle qui nous fait vivre…
 
 
Ça me manque tout ça…
Et je regarde par la fenêtre pour m’évader… 

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Folk

Par eclat-de-reves le Samedi 25 septembre 2010 à 14:13
Quelle île ? ..

C'est un rêve que j'ai, de m'installer sur une toute petite île avec un tout petit peu de gens ^^
 

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